Nous avions déjà évoqué le nom de Down To The Wire lors de la sortie de leur titre "The Butcher's Fantasy" et un peu avant pour le clip de "Healing". Deux titres coup de poing, deux clips très puissants et très esthétiques à mon goût, couvrant des sujets différents.
Ils nous proposent maintenant l’aboutissement de plusieurs années de travail avec ce premier album : Deep In Denial.
Revenons un peu en arrière. Ce sont Seb (batterie) et Alex (basse), deux frangins qui montent le groupe. Ils jouent ensemble depuis presque toujours. Ils sont rejoints par Jo au chant, qui revient de Chicago et par Nico (à la guitare) qui lui débarque du Brésil.
Leurs influences sont celles du rock des années 90 et 2000 : grunge notamment. C’est donc Deftones, Soundgarden ou Nirvana qui reviennent le plus souvent, mais c’est aussi Bronx, My Ticket Home ou Downset. C’est donc à un rock énergique mais aussi parfois plus contemplatif que l’on a à faire.
Ce qui fait véritablement vibrer Down To The Wire, c’est la scène. Peu importe de faire des kilomètres serrés dans une camionnette, ou de se retrouver sur scène à Paris ou ailleurs, ce qui compte c’est le partage de leur musique et de leur énergie avec le public. Down To The Wire signifie sur le fil, comme ils le sont sur scène paraît-il ou comme il leur arrive de finir un titre après une longue discussion et finalement se rejoindre.
Jo envisage ses paroles comme des slogans, des images qui interpellent. Le fait est que les amateurs de rock qui sonne seront à la fête avec ce premier album, parfaitement réalisé avec Bertrand Poncet et Bastien Lafaye (connus pour être les producteurs de Storm Orchestra et Sweet Needles, bien connus de nos colonnes) au Alias Studio (Dourdan). On ne peut que les encourager à continuer comme ça !