Je vais faire appel à ta mémoire, toi qui te vantes de lire chacune de mes chroniques, aussi assidûment que le Code pénal ou le Journal officiel. Pardon ? J’invente ? Moi ? Mais absolument pas ! Bon admettons.
J’ai chroniqué l’EP de The Everminds fin d’année dernière, j’en avais dit tout le bien que j’en pensais. De l’eau est passée sous les ponts ou comme dirait un acolyte de la Mare : le temps file comme les voitures.
Revoici donc, en même temps que mon sérieux, le trio français avec cette fois un album, où l’on retrouve bien sûr les titres de l’EP Fuck Around avec 4 nouvelles pépites. L’univers reste cette pop rock très vive et dynamique. On flirte toujours avec Peter Gabriel, Radiohead ou encore Blur.
L’album, comme l’EP, a été enregistré dans leur studio analogique, sur leur console SS4000G et ils sont entourées d’une belle équipe : Antoine Reininger à la basse et Michael Brauer aux mixes (il a bossé sur Parachutes de Coldplay).
On peut passer d’un très vif "21 Grams of Insta" à un plus lent "Morning Sun" (deux nouveaux titres). C’est "Lately, Surely, Lonely" qui ouvre l’album et les titres s'enchaînent, ne laissant aucune place à l’ennui ou à la lassitude et c’est bien là ce qui compte non ?
Le trio nous fait passer des intonations brésiliennes de "Fuck Around" (vite rejointe par un rock virevoltant) aux bords de la Tamise avec le titre suivant "Penniless" (qui lorgne vers un célèbre quatuor anglais), mais ils nous avaient déjà entraînés "en" "California", dès le deuxième titre de l’album.
Nous avons donc, pour résumer, un trio français, capable de nous proposer une pop digne des plus grands.
Un printemps décidément capricieux mais quelques jours de beau temps avant un nouveau déluge. Ici c'est un déluge de musique, spectacles ou livres qui nous attend.
Pensez aussi à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaînes YouTube et Twitch.