Take a Look at the sea
(Howlin? Banana) avril 2024
On ne se souvient pas de la première fois où l’on a entendu Fontanarosa, nous dit le groupe. C’est vrai. Mais on n'est pas capable non plus de le classer dans une catégorie. Est-ce de la pop ? Est-ce du rock ou de la no-wave new-yorkaise des années 80’s ? De la folk ? Peu importe, me diras-tu et tu auras bien raison.
Le compositeur de ce quatuor indi lyonnais, Paul Verwaerde, a une sacrée plume, une très bonne oreille et un talent sûr pour composer. On ne sait pas quand on l’a entendu mais une fois que c’est fait, on n’arrive pas à arrêter et surtout on reconnaît cette petite touche partout.
Cela vient peut-être de son parcours : né en Angleterre, il a grandi en Espagne, puis au Brésil et maintenant à Lyon. Il n’a pas eu le temps de s’enraciner dit-il, mais il a eu le temps d’écouter de la musique, de s’en imprégner pour ensuite nous en proposer sa vision.
Parce que bien qu’apparemment classique dans son style, Fontanarosa nous propose un voyage, une errance entre plusieurs univers, ça je l’ai dit, mais sans jamais avoir une sensation de démonstration de technique ou une exposition de talent. Non, ce que veut faire Paul, c’est nous séduire, nous envoûter et nous rendre heureux. Et il y arrive très bien avec ce deuxième album.
On a droit à des titres très pop, comme "Door to Door" ou bien plus folk et contemplatif à l’image d’un "In the Meantime" ou le plus rock "Untie" qui suit, presque psyché.
12 titres comme autant de petits univers différents mais tous reliés entre eux, cohérents dans leur assemblage.
Un magnifique album, qui confirme que la scène indie française se porte très bien merci !
# 28 avril 2024 : Une sélection hebdomadaire fraiche comme le printemps
Ce n'est pas parce que le pays est plongé dans le froid et la morosité qu'il ne faut pas se faire plaisir. Alors, sortons, dansons, rêvons au travers de notre sélection culturelle de la semaine. Pensez aussi à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.