Comme son nom l’indique, le Jeu est au cœur du nouveau et beau disque de la bandonéoniste Louise Jallu.

Et un jeu qui prend diverses formes : jeu avec ses camarades (Mathias Lévy au violon, Karsten Hochapfel à la guitare électrique, Grégoire Letouvet aux claviers, Alexandre Perrot à la contrebasse, Ariel Tessier à la batterie, Gino Favotti aux effets sonores, et Cali et Coco-Grace Caliciuri au violoncelle en invités), avec les époques et les compositeurs (Ravel, Bach, Brassens...), les styles (écriture et improvisations), les genres.

Louise Jallu ose tout, cela lui va (très) bien, et rien ne semble lui résister. Peut-être parce que tout est toujours motivé par une exigence, de l’ambition, un réel sens musical, un sens du partage (les autres musiciens sont loin d’être relégués aux seconds rangs), en découle un jeu chatoyant (on ne sait où donner des oreilles), plein de nuances, d’énergie et d’esprit. C’est virevoltant.