Moins d’un an après la sortie de leur premier EP, The Reed Conservation Society nous invite à un nouveau voyage à travers six chansons signées par son leader Stephane Auzenet (Oz). L’occasion pour cet amoureux fou (collectionneur quasi fétichiste de toutes les couleurs de la pop des années 60 à nos jours) de nous embarquer dans une transatlantique en classe indé.
L’EP est constitué de six titres qui nous permettent de croiser la moustache de David Crosby ("Joni & David") dans un décor d’océan pacifique et de guitares douze cordes. "Antonio Bay" dévoile une autre facette de la côte ouest américaine, avec sa référence au cinéma de John Carpenter. Les autres titres évoquent des histoires d’amour complexes et torturées. Oz s’affirme comme un songwriter qui sait doser les ingrédients avec justesse pour pimenter sa pop d’une sauce toute personnelle.
L’EP est aussi l’occasion pour ses complices Laurent Rialto et Mathieu Blanc de laisser libre-cours à leurs rêves les plus audacieux en matière d’arrangements et d’orchestrations. Ce dernier se révèle non seulement en trompettiste hors-pair sur "Coffee and contemplation" mais également en guitariste à la sensibilité juste et délicate sur le premier single "Astronomy Divine". On découvre aussi la sensibilité de Bénédicte Villechange sur "Love Record Story" ainsi que la voix haut-perchée de Fabien Guidollet (Vérone / Facteurs Chevaux) sur "Joni & David".
Deuxieme volet d’un triptyque imaginé par Oz pour rendre hommage aux innombrables influences qui jalonnent son paysage musical intérieur, cet EP 2, entièrement auto-produit grâce à la participation d’une centaine de mélomanes, se découvre comme un puzzle baroque dont on assemble les pièces une à une.
Musique, cinéma, théâtre, création artistique en général, Froggy's Delight est toujours là pour vous proposer ses coups de coeur, en attendant d'aller faire un tour à Avignon !
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