Le duo Archi Deep, dont le premier EP, réalisé par Dominique Ladual, Lucas Thiéfaine et Frédéric leur avait ouvert les portes de la passion de la musique puisque c’est là qu’est né pour Arthur, chanteur et guitariste, l’envie de d’enregistrer. Cela leur a aussi ouvert les portes de la première partie de Hubert-Félix Thiéfaine, dont un Bercy plein à craquer.

Ils auraient pu prendre la grosse tête. Que nenni. Ils ont sorti en 2019 leur premier album I Ain’t No Monkey et ils nous proposent aujourd’hui un nouvel album, en quatre parties, avec la particularité d’être limitées à 100 exemplaires CD chacune, qui se complète avec une déclinaison de pochettes avec le logo en éclair, inspiré d’oeuvres de Warhol.

C’est bien beau tout ça, me diras-tu, mais l’emballage, aussi beau et original soit-il, ne fait pas à lui seul l’album. Et comme tu as raison. Tiens, en ce moment même, passe "Baby can’t see you", purement blues et soul, qui pourrait largement être dans une adaptation de Blues Brothers 2022, un peu à la Green Onion, et avec un sacré coup de jeune et de modernité apporté par Arthur et Richard qui sévit à la batterie, aux percus et aux "sweet noises".

L’album ne se résume pas à ce seul titre. Ils sont capables de naviguer du blues à la funk, en passant par la soul. C’est un album riche, complet et passionnant à plus d’un titre. Il y a même 15 titres ! Et ce n’est pas du remplissage.

Leurs influences vont de Lez Zeppelin à Eminem en passant par The Beatles ou bien JD McPherson. Ils revendiquent un rock’n’roll varié, sauvage et aux couleurs blues rock, hard rock et parfois power pop (sic). Et c’est vrai qu’un "The unknown Fever" n’a rien à voir avec un "Mr Government" (qui ouvre l’album).

C’est un superbe album que celui-ci et il faut du temps pour en saisir chaque nuance et c’est vraiment réjouissant et jouissif d’avoir une telle proposition à écouter ! Ne passe pas à côté de cet album, je suis sûr que tu vas adorer.