Mazingo est né en 2018 de la rencontre d’Andrew, un Américain, tout droit sorti d’un film où il aurait été filmé travelling arrière, sur son rockin’ chair… Andrew chante et joue de la contrebasse.
Il y a aussi Alexis, qui lui aurait troqué, d’après la légende, les balalaïkas de Saint-Petersbourg pour les guitares, façon Greenwich Village. Enfin, il y a Félix qui, bien que Suisse, donc neutre, a choisi délibérément de frapper sur des fûts (avec classe et talent).
Le résultat de cette rencontre éclectique est, pour le moins, bluffant et surprenant. C’est tantôt blues rock, tantôt pop mais jamais ennuyeux. Mazingo chante aussi bien en français qu’en anglais.
Je suis encore plus incapable que d'habitude de les qualifier dans un style musical et j’adore ça ! Mais tellement ! C’est frais et rythmé à l’image d’un "3 Dollar Show" (titre au passage de leur premier EP paru en 2020) ou plus posé comme "Oh". Le titre "Soleil Noir" est en français, ainsi que le magnifique "Maellys".
Le groupe nous entraîne avec entrain dans son univers et franchement c’est bon. Le premier titre m’a pris dans ses griffes et je me suis abandonné, avec délectation, à leur musique. C’est bon, plein de chaleur. On y ressent un plaisir de jouer ensemble et de nous séduire. "Take It Easy" par exemple est diablement bon.
Le Soleil est peut-être noir selon eux, mais pour moi, c’est un sublime album solaire et qui me réchauffe en ce début d’automne. A noter que le contenant est aussi très beau et c’est important de le signaler.
Je leur souhaite le meilleur et je vais finir par un reproche (eh oui, il en faut un sinon on va dire que je suis partial) : c’est trop court. On en veut plus !
L'été approche et avec lui la pénurie de sorties en tout genre mais d'ici là, on fait le plein !.
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