L'Étrangleuse. Quel drôle de nom pour une musique qu’il l’est tout autant ! Enfin, dans le terme drôle, il faut entendre étrange, surprenante, envoûtante.
Mais L'Étrangleuse porte bien son nom justement, elle tord le cou à la musique prêt à consommer, prémâchée, aux stéréotypes et aux étiquettes. L'Étrangleuse, c’est comme une provocation, c’est l’aventure et l’ouverture.
Avec Mélanie Virot (harpe, chant) et Maël Salètes (guitare, djeli n’goni), mais également Anne Godefert (basse, chant) et Léo Dumont (percussions, chant) (oui, L'Étrangleuse est devenue un quatuor), c’est la proposition d’une musique insaisissable, poétique, audacieuse, répétitive, labyrinthique, expérimentale, singulière.
C’est un jeu de timbres (le mélange des cordes de la harpe, des guitares, du djeli n’goni (luth malien)), d’esthétiques (folk, krautrock, musiques contemporaines, traditionnelles, postpunk, blues électrique du désert...) où les formes semblent en perpétuel mutation. Mélange des fluides où les sons s’entrechoquent, s’enchevêtrent, résonnent entre eux, deviennent un écosystème spécifique, figures polymorphes. Inclassable et envoûtant.
Alors que la France est virtuellement sans gouvernement, il y a de quoi, entre autres problèmes, s'inquiéter pour la culture. Quoi qu'il en soit on sera toujours là pour la rendre la plus accessible possible.
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