Spectacle écrit par Richard Gotainer et Eric Kristy, mis en scène par Jean-Christophe Barc et Richar Gotainer, sur une musique d'Etienne Perruchon, avec Rochard Gotainer, Véronique Perrault et Vanina Sicurani.

L’univers loufoque et décalé du fou de la pub devenu chanteur par hasard qu’était Richard Gotainer, le roi du jingle, en a fait un collectionneur de disques d’or dans la décennie 80. Certaines de ses chansons parmi les plus connues, telles "Le Mambo Du Décalco", "Chipie" et "Le Youki" n’ont pas pris une ride et font toujours joyeusement se détendre les zygomatiques.

Après la sortie, en 2005, de "L’intégrale" rétrospective de 12 albums, Richard Gotainer sort en 2006 un nouvel album "La goutte au pépère" qui contient les chansons d’un spectacle qui marque son retour sur scène.

Sur un thème qui lui est cher, l’écologie, Richard Gotainer a construit, avec la complicité d’Eric Kristy et de Jean-Christophe Barc à la mise en scène, un spectacle à la croisée des chemins entre le one-man-show et le théâtre musical, et ce, dans la tradition des chansonniers c’est-à-dire écrit en alexandrins qui lui permet de satisfaire son goût des mot et des jeux de mots.

Comédien, clown, mime, chanteur, Richard Gotainer, accompagné ponctuellement de deux choristes au diapason, est seul sur scène pour interpréter tous les personnages avec une dextérité incroyable qui implique une réelle performance d’acteur pour conserver le caractère vivant des dialogues et changer rapidement, sinon de physionomie, puisqu’il n’y a ni costumes ni accessoires, du moins de mimiques pour permettre l’identification des personnages par le spectateur.

Pas moins de 9 personnages au travers desquels il épingle les travers de nos contemporains et certains milieux qu’il connaît bien. "C’est B.I.O. la vie", "Les mots font du chahut", "A la campagne, on s’parle", "Maman, tu me casses les pieds" ou "La nature au naturel" constituent de petits intermèdes réjouissants sur fond de musique symphonique.

Cela donne un spectacle jubilatoire, jouissif et roboratif estampillé 100% pur rire !

Le public est manifestement conquis et ce sont des salves d’applaudissements entre chaque tableaux. En rappel, Richard Gotainer, boosté par la standing ovation, finit par un "Je donne mon corps à la danse" dans la veine des comédies musicales américaines de la belle époque !

Bon et cette "goutte au pépère" de quoi est-ce donc qu’il s’agit ?