"Sans Paris, je serais resté enterré à Madrid, inhumé et oublié, menant une vie sombre, vivant misérablement de quelques leçons et conservant mon prix comme un souvenir de famille dans un cadre photo et mon opéra dans un tiroir".
Entre Manuel de Falla et Paris, c'est un amour sorcier. Le séjour à Paris du compositeur espagnol devait être de courte durée, il durera sept ans. Un séjour déterminant pour de Falla qui agira comme une sorte de révélateur, lui permettant de faire évoluer son langage, de développer et de vivifier son style. Si Felipe Pedrell, compositeur, historien et musicologue d'origine catalane et son Por nuestra música auront une importance dans l'évolution stylistique de De Falla, son séjour dans la ville lumière marquera, comme pour Albéniz, Turina ou Granados un tournant fondamental. Notamment grâce à sa rencontre avec Debussy, Dukas, Ravel et divers langages esthétiques et musicaux.
C'est cette période que convoque la soprano Maya Villanueva et le pianiste David Saudubray avec les "Trois Mélodies" sur des poèmes de Théophile Gautier, la "Serenata Andaluza", "Preludios", "Tus ojillos negros", "Dos Rimas" sur des poèmes de Gustavo Becquer, "Andaluza",
"Siete canciones populares españolas", "Homenaje pour le Tombeau" de Claude Debussy, "Canciones" de María Lejarraga, "Pour le tombeau" de Paul Dukas.
Les deux musiciens sont au diapason (maîtrise technique, sens des dynamiques et des phrasés...) pour faire de ce Falla Le Parisien un disque animé par des couleurs chaudes, vives comme le soleil d'Andalousie et un feu maîtrisé.
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