One woman show écrit par Virginie Hocq, Marie-Paule Kumps, Jérome De Warzee et Marc Donnet-Monay, mis en scène par Marie-Paule Kumps et interprété par Virginie Hocq.

Que l’on aime ou pas Laurent Ruquier, force est de reconnaître que ce dernier a du flair pour appeler à lui les humoristes émergents (talentueux ou non, là n’est pas la question). Fabrice Eboué, Florence Foresti ou encore Franck Dubosq, tous triomphent actuellement sur les planches.

La belge Virginie Hocq, qui a également transité par la Bande à Ruquier, et dont c’est le quatrième one woman show, a tous les atouts pour figurer en haut de l’affiche, au même titre que ses désormais nombreux confrères.

Dans son nouveau spectacle "Pas d’inquiétude...", la pétillante Virginie Hocq croque avec tendresse et humour toute une galerie de personnage, plus farfelus les uns que les autres.

Du clown d’hôpital cynique à la jeune fille écrivant au Père Noël, du dialogue entre un marin et sa femme à une séance de psychanalyse particulièrement cocasse, Virginie incarne avec fougue et drôlerie ces personnages loufoques et finalement assez proches du réel, tout en ne tombant jamais dans la caricature extrême et facile, ce qui est souvent le piège dans ce genre de rôle.

Ajoutons à ce talent de portraitiste celui d’imitatrice d’animaux (autruche, manchot, chien), un déhanché diablement sexy et efficace sur une musique de Beyonce et une interaction régulière avec le public, allant jusqu’à faire monter un spectateur pour jouer la scène du balcon de Roméo et Juliette, et on obtient une heure et demie de pur plaisir et de franche bonne humeur.

Ce qui, en ces temps de crise aigüe, reste la meilleure des thérapies.