Dans le cadre de la célébration du 20ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin, le Goethe Institut à Paris a prévu tout un ensemble de manifestations culturelles dont des expositions de photographies.
Après l'exposition "Nous avons pris la liberté... Instantanés 1989-1990" conçue à partir de photographies d'amateurs prises à chaud par les acteurs et témoins directs des évènements des années 1989 et 1990, il propose une nouvelle exposition en parallèle avec le diptyque exposé au Pavillon Carré Baudoin.
Dans ce dernier, "Temporalités allemandes" regroupent des photographies de photographes professionnels relatives à la chute du mur mais également à une sélection de clichés du photographe berlinois Stefan Koppelkamm qui a suivi à dix années d'intervalle le devenir de bâtiments et immeubles situés en Allemagne de l'Est et dans la partie orientale de l'Allemagne.
La vie quotidienne sous haute surveillance
A
son siège, le goethe Institut organise donc, en coopération
avec l’Agence Ostkreuz de
Berlin, cousine germaine de l'Agence Magnum, un quatrième
volet documentaire intitulé "Surgi
des ruines".
Consacrée plus spécifiquement à la vie quotidienne dans l'ex-RDA, cette exposition regroupe un florilège des photographies prises par Harald Hauswald, photographe très connu qui vivait en Allemagne de l'Est et qui pratiquait la photographie documentaire critique en ayant recours au symbolisme pour détourner le contrôle exercé par l'Etat sur la presse.
Dès lors, ce thésaurus documentaire qui fait la part belle aux gens est à regarder à la loupe pour les clichés antérieurs à 1989. Comme cette photo des jeunes enfants assis dans des tanks miniatures.