Dans le cadre de "FotoGraphia 2007", la 2ème édition du Festival International de la Photographie qui se déroule du 6 avril au 10 juin 2007 à Rome, se tient au très moderne Musée Ara Pacis l'exposition "Ereditare il paesaggio".
Cette exposition collective et trans-générationnelle a pour finalité de dresser un bilan de la photographie documentaire italienne.
Les photographies sont présentées dans les salles contigues de l'entresol ouvert sur la rue, éclairées à la lumière naturelle ce qui est à la fois agréable et judicieux s'agissant de photographies de paysage au sens large du terme.
Le point de départ a consisté à demander à sept grands photographes italiens, reconnus pour leur art et leur contribution à l’évolution de la photographie documentaire , leur sentiment sur l'évolution en ce domaine et quels étaient leurs éventuels héritiers spirituels.
Cette idée originale a séduit Olivo Barbieri, Gabriele Basilico, Vincenzo Castella, Giovanni Chiaramente, Guido Guidi, Mimmo Jodice et Massimo Vitali) qui se sont prêtés avec enthousiasme à cet exercice pour faire découvrir 14 photographes de la "nouvelle" génération à travers l'oeil de leurs pairs.
Comme dans toutes les familles, la filiation peut être évidente comme chez Giovanni Chiaramonte et Franco Mascolo.
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La préférence peut aller vers les rejetons studieux. Ainsi, Gabriele Basilico, le maestro de la photographie urbaine, apprécie la photographie contemplative de Claudio Gobbi et Claudio Sabatino qui recèle émotion et rigueur.
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D'autres préfèrent les enfants adoptés qui apportent un sang neuf. Mimmo Jodice se dit fasciné par l’implication politique et sociale des jeunes photographes et a choisi Stefano Snaidero.
Quant à Massimo Vitali, il opte résolument pour les enfants iconoclastes aux choix esthétiques diamétralement opposés aux siens tel Marco Campanini.
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En tout état de cause, chacun a retrouvé les siens et au spectateur d ejouer au jeu des sept familles avec cette belle illustration de la richesse et de la diversité de la photographie italienne dans un domaine où, comme le dit Vincenzo Castella, citant Mahler, "La tradition, ce n'est pas conserver les cendres, c'est entretenir le feu".
