Il y a des jours où l'on se dit que ça ne va pas tourner rond. En ce qui concerne cette journée du 9 je m'étais dit que le concert de Ashcroft n'allait pas être terrible. Ne me demandez pas pourquoi car lors de son passage a la cigale pour sa première tentative solo, j'avais été impressionné par la qualité du concert.
p> Le fait est que a peine entré dans la salle, nous avons face à nous une sorte de petit bonhomme derrière 2 platines et qui passe des disques d'assez mauvais goût dans l'indifférence totale.. ou presque car cette musique devient vite pénible et l'attente se fait longue .Heureusement, vers 20h la salle s'eteind pour laisser place à la première partie qui Ô surprise est ... le petit DJ qui s'échine déjà depuis une heure. Pénibilité maximum et fatigue nerveuse et auditive associées à une organisation plus que légère de la part de Garance production (en effet l'accès aux places assises de l'étage sera interdit jusqu'au milieu du 3eme morceau de Ashcroft). Bref, Richard Ashcroft arrive enfin, tout de noir vêtu, lunette noir, la frime.Malheureusement, le public venu d'une planète sans doute proche de Blaireau ville lui fera un accueil plutôt tiède et tout le concert sera ainsi. Mouvements et bavardages incessants du public ne nous permettent pas de rentrer vraiment dans le concert et a posteriori, cela faisait plus penser a un concert de kermesse ou a une première partie de festival en plein air qu'au concert d'un artiste qui à connu la gloire il y a une poignée d'années sur la foi d'un seul tube "Bitter sweet Symphony" (dont la version sera ici volontairement "massacrée" et très rock n roll, pas déplaisant).
Concert beaucoup moins intéressant donc que sa précédente prestation a la Cigale. La voix et la musique pourtant tout a fait à la hauteur mais une ambiance trop chaotique pour en faire un concert inoubliable.
Reste néanmoins que "Human Conditions", le nouvel album de Ashcroft contient quelques belles perles pop/rock dont vous auriez tort de vous priver.