Dans une sorte de grand geste ample, Émeline Marceau fait valser sa musique (pop rock…), les nuances, les dynamiques. Un geste musical qui lui sied bien et qui, pour ce qui est le troisième disque de Roseland, accompagne des textes autour de la mort et du deuil, le fait d’être parents, la vie post-covid…

Si on retient cette faculté à aller picorer dans divers registres, cette capacité à jouer allegro comme andante, c’est surtout la sensibilité, l’intensité, la maîtrise et l’efficacité mélodique ("Slow Down", "Cycle", "A piece of you"...) qui marquent.

A cela on rajoutera une réelle profondeur dans la production, une épaisseur dans le son, avec quelque chose qui rappellera, très souvent, la musique anglo-saxonne des années 90.

Solide.