Un roman autobiographique du côté des éditions La Croisée pour ce mois d’octobre qui sent bon le rock and roll mais aussi une confession hors normes, un autoportrait d’une honnêteté féroce au plus près de l’addiction.

Ce roman, c’est celui de Tony O’Neill, écrit en 2006, publié en 2013 en France et de nouveau édité aux Editions La Croisée. Un roman que nous avions déjà chroniqué sur le site en 2013 lors de sa publication aux éditions 13e Note.

Tony O’Neill n’est pas un inconnu dans le domaine du rock. Né en 1978 en Angleterre, jeune claviériste, il rejoint à Londres le groupe Soft Cell fondé par Marc Almond, puis les groupes Kenickie et The Brian Jonestown Massacre.

Roman autobiographique, Du bleu sur les veines nous plonge dans la descente rock et opiacée de Tony O’Neill, musicien de Los Angeles et Hollywood. Alors qu’il joue dans des groupes à succès, son addiction aux drogues douces puis dures le coupe de sa passion, de ses amis, et du monde réel. Ne restent que les anges déchus de L.A. qu’il fréquente, qui vivent comme lui une "vie en combustion", prêts à tout pour planer. Jusqu’à s’écraser.

L’ouvrage a connu un joli succès à sa sortie, d’où sa réédition je suppose, et force est de constater que ce récit se déroulant dans la cité des anges est très sympathique à lire. L’écriture est vraiment percutante, sans fioriture, parfois un peu trash, ce qui permet d’éviter toute volonté moralisatrice.

Je vous laisse le soin d’aller lire la chronique faite lors de sa publication en 2013 et vous invite fortement à lire cet ouvrage que les éditions La croisée ont eu la bonne idée de nous reproposer.