Laureline, je t'ai rencontrée au printemps de cette année car invitée à une soirée surprise pour mon anniversaire à Côté-Lac, un café-concert à Ollainville dans l’Essonne (91).

Dès que j'ai passé la porte de cet établissement, je fus cueillie par ta voix. Et j'insiste sur le mot "cueillie", juste avant d'être époustouflée par ta présence scénique. Aussi, si tu me le permets, j'aimerais te poser quelques questions pour permettre aux lecteurs de Froggy’s Delight de te découvrir, et pour ma part d'en apprendre davantage sur l'artiste que tu es.

Laureline Music : Avec plaisir Marie.

Quand et comment as-tu rencontré la musique ?

Laureline Music : Je côtoie la musique depuis ma naissance car mon père et mon grand-père étaient musiciens. Ils étaient sonneurs de trompe de chasse. Rien à voir avec ce que je fais, bien sûr, mais j’ai baigné là-dedans pendant toute mon enfance. J’ai réellement commencé à pratiquer le chant à l'âge de 17 ans.

Peut-être as-tu un artiste ou un titre en mémoire qui t’aurait marquée en particulier ?

Laureline Music : Effectivement, c'était lors d'un week-end entre amis. Il y avait une chanson de U2 qui passait à la radio, "One", ça venait de sortir, et je chantais par-dessus. Un des copains présents, Ben, m'a dit : "dis donc, t'as un joli brin de voix toi ! Tu devrais peut-être développer !". C'était près de Dijon, dans une maison abandonnée, on y passait le week-end, un petit peu à l'arrache, il n'y avait ni électricité ni eau courante. Mais voilà, on était jeunes, on était une bande de potes et c'est là que ma vie musicale a vraiment commencé.

Tu as presque répondu à ma troisième question : "quand et comment as-tu rencontré ta voix ?".

Laureline Music : Je n'avais pas vraiment conscience que je chantais plutôt bien. Je n'ai pas fait attention. A cette époque, Nirvana avait sorti son seul et unique album, Nevermind. C'était la mode du grunge, très agressif dans la voix, dans la façon de jouer, de produire la musique.

Quand je réécoute aujourd'hui certains de nos enregistrements, je me dis : "oh là là, c’est inaudible !". Mais bon, voilà, c’est grâce à Ben, mon ami du lycée, avec qui je suis toujours en contact, que j’ai rencontré ma voix.

Comment fut le parcours qui t’a menée jusqu’à un micro ?

Laureline Music : J'ai voulu monter un groupe.

À 17 ans ?

Laureline Music : Oui. Un groupe de filles. Parce que Ben avait monté un groupe de son côté, alors je me suis dit : "pourquoi pas moi ?". Du coup, j'ai cherché à monter un groupe de filles. J'avais une guitariste (Béa), une bassiste (Karine) et une batteuse (Marie Pierre). On s’appelait les Cats in Clark Shoes ! J'ai écrit mes premières compositions à l'époque. Je ne les ressortirais pas aujourd'hui, mais j'ai gardé les textes et j'ai encore les airs en tête. Nous faisions également quelques reprises ("Whole lotta love", "Highway to hell"...).

Le fait de monter un groupe de filles m'a permis de commencer à composer, à écrire des textes, trouver un local, répéter, travailler en équipe. On jouait à la Fête de la musique. Dans les rues, il y avait un groupe tous les 50 mètres à Dijon. Le centre-ville était truffé de petits groupes amateurs qui jouaient toute l'année dans leur cave et qui finalement pouvaient se produire le jour de la Fête de la musique. C'était génial. Première expérience devant un public pour moi. Par la suite, j’ai aussi joué dans la rue pour les passants. C’est le fait de monter un groupe qui m'a permis d'aller jusqu'à mon premier micro. J'avais déjà un esprit assez leader. Et comme j'ai une oreille assez fine, j'entendais tout ce qui se passe ! Je jouais aussi de la guitare électrique, mais je chante mieux que je ne m'accompagne, c’est pour ça qu’aujourd’hui je ne joue pas seule. Je préfère être accompagnée par un bon guitariste.

Alors que d'autres se contentent de chanter sous leur douche, pourquoi as-tu choisi la scène ?

Laureline Music : La scène, je l'ai choisie tardivement. Du moins à 100 %. En fait, je suis restée amateure jusqu'à mes 45 ans.

Toujours avec le même groupe ?

Laureline Music : Non. Je suis partie dans le sud de la France, j'ai fait partie d'autres formations, mais toujours amateures. J'ai fait mon premier enfant à 26 ans, puis, 2, puis 3. Avant de devenir chanteuse professionnelle, j’ai passé 25 ans dans la finance et dans la même entreprise. D’ailleurs, dans le cadre de mon travail, j’ai été amenée à participer à plusieurs événements de l’entreprise. De plus, nous avions la chance d’avoir une salle de musique où des instruments étaient mis à notre disposition. Un jour, un collaborateur qui jouait du saxo en amateur, est venu me voir et m’a proposé de monter un groupe de jazz. J’ai hésité puis j'ai dit : "OK, pourquoi pas, allons-y !" J'ai recommencé à pratiquer le chant avec lui, un bassiste, un batteur et une pianiste. Sur des reprises, uniquement. J’ai découvert le jazz, la soul et j’ai senti que je m'épanouissais vraiment dans ce style.

Ça aurait pu arriver, que ta voix aime le jazz, mais que toi, tu ne l'aimes pas forcément ?

Laureline Music : Je ne connaissais pas bien le jazz, à part ce que j’ai pu entendre par le biais du cinéma, la publicité. Je n'avais toujours pratiqué que du rock ou du hard rock. Et là, le fait de me plonger dans le jazz, j'ai adoré. Parce que j'ai redécouvert Nina Simone, Sinatra, Armstrong et tant d'autres comme Sarah Vaughan ou Billie Holiday. Donc, j'ai recommencé à chanter avec ce petit groupe amateur sur la pause déjeuner, de temps en temps. C'était chouette. À partir de là, je me suis rendu compte que ça montait, ça montait…

Qu'est-ce qui montait ?

Laureline Music : La passion. La flamme s'était rallumée. Très vite, j’ai réalisé que cette formation ne me suffisait plus. Il fallait que je chante plus souvent. J'ai donc cherché, en dehors du cadre de mon travail, un groupe de jazz qui pourrait m'accueillir. J'ai trouvé l’annonce d’un jazz band qui cherchait une chanteuse. Je me suis dit : "c'est pour moi, ça !" J'ai répondu, j'ai passé l'audition, et ils m'ont prise. Ça a duré un an entre 2019 et 2020. Et puis, j'ai bien senti que le jazz band ne me suffisait plus non plus. Il fallait que je me professionnalise. Donc j'ai continué de mon côté et c'est là que j'ai développé la partie solo. J'ai commencé à vouloir tourner dans des bars pour voir si ça pouvait accrocher.

Aujourd’hui tu as des "seule en scène" mais tu chantes aussi avec plusieurs formations musicales, c’est bien ça ?

Laureline Music : Oui, effectivement, en tant que musicienne professionnelle aujourd’hui, je multiplie les formats selon les besoins de mes clients potentiels.

Au départ, je voulais monter un duo piano-voix. Le format me semblait plutôt apprécié par le grand public, mais je n’ai pas trouvé de pianiste. Donc, je me suis dit : qu'est-ce que je fais ? J'attends ou je me lance ? Et c'est là que j'ai eu l'idée de m’accompagner de pistes instrumentales. Tant pis, il n'y aura que ma voix en live, mais c’est un début pour me faire connaître. J'ai donc développé un répertoire solo avec des pistes que je trouvais sur Internet, accessibles à tous, sur YouTube, ou des sites de backtracks.

Bien sûr, il a fallu faire un tri, parce que je voulais utiliser des pistes de qualité. J'ai aussi trouvé un pianiste qui habite dans le Loiret qui produit des pistes à distance (Jérémy Spark). Donc, quand je ne trouvais pas le morceau que je voulais au piano, je lui demandais de le faire pour moi. J’ai commencé à aller chanter dans des restaurants et dans des bars. J'ai appris le métier comme ça. Les premières fois, c'est déstabilisant pour une jeune artiste qui se lance, qui voudrait qu'on l'écoute, quand tu vois que le public n’est pas forcément attentif. Mais c'est bien, parce que toute expérience est bonne à prendre. Il n'y a pas d'échec, jamais. Ça te fait grandir, quoi qu'il arrive.

Et puis j'ai rencontré mon premier pianiste, Fred Sebbag. Il avait démarché le restaurant dans lequel je chantais en solo et c’est le patron qui lui a dit : "Attends, moi j'ai une chanteuse qui chante toute seule avec ses pistes. Peut-être que vous pourriez vous mettre en contact et jouer ensemble ?" Il est venu un soir où je chantais, on a fait connaissance, on a accroché et de là est parti notre duo Jazz. On a commencé à tourner tous les deux jusqu'à devenir un trio avec Rémi Grenier à la basse.

Quand je me suis lancée en solo, c'était juste au début du Covid. Pour moi, cette période a été très prolifique parce que j'ai pu peaufiner mon répertoire solo. Une fois que les confinements ont été levés, j'ai tout de suite retrouvé du travail. J'ai développé la partie professionnelle pendant deux ans de 2020 à 2022, toujours en parallèle de mon travail.

Tu travaillais encore dans la finance à cette époque-là ?

Laureline Music : Oui. Je ne pouvais pas quitter mon travail comme ça. J'avais deux enfants en bas âge, et même si mon mari avait une bonne situation, il fallait aussi assurer de mon côté. Nous avions une maison, des frais, donc, je ne voulais pas me lancer comme ça sans tâter le terrain. En 2022, ça marchait bien, j'avais de plus en plus de contrats, de plus en plus d'opportunités, de dates, et j'ai commencé à sérieusement m'épuiser. J’enchaînais souvent ma journée de travail, les enfants à déposer à l’école ou à leurs activités sportives, puis un concert avec un retour à la maison tard dans la nuit, et le lendemain, une nouvelle journée au bureau.

Autant dire que mon mari ne m'a pas beaucoup vue pendant deux ans. La période a été très chargée pour nous deux… Mais nous avions convenu de développer la partie pro pour voir jusqu'où ça pourrait me mener. Et effectivement, ça a si bien marché qu'au bout d'un moment, on m'a dit : "Ce serait bien que tu choisisses un des deux camps quand même". Les deux en même temps, sur du long terme, ce n'était plus possible. Donc forcément, quand il a fallu choisir, tu penses bien que moi, la partie finance, au bout de 25 ans, j'en avais fait le tour.

Attention, c'est une partie de ma vie que je ne renie pas du tout. Au contraire, elle m'a appris beaucoup de choses. J'ai été chargée de clientèle, manager, j'ai fait du back office, du commerce. Tous ces métiers m'ont appris énormément sur l'être humain, sur la façon de gérer une équipe, la diplomatie, la rigueur. Je me suis dit que c'était le moment de vivre de ma passion. Donc, j'ai monté un dossier que j'ai présenté à ma direction. L’entreprise m'a accompagnée vraiment jusqu'au bout et m’a permis de me lancer. Donc, je suis pro à 100% depuis février 2023.

Pour en revenir au format solo, je l’utilise de temps en temps pour des afterworks en hôtel, et pour quelques restaurants qui n'auraient pas le budget pour des musiciens, mais c’est surtout pour les Ehpad que j’ai développé un répertoire spécifique au public sénior. Et ça, c'est une partie de mon métier que j'aime beaucoup. C'est là que je me sens le plus utile.

Tu as chanté assez vite en Ehpad ? Ça s'est produit comment ?

Laureline Music : Quand j'étais en solo, je me suis demandé qui ça pourrait intéresser. Il y avait les bars, les restaurants, alors pourquoi pas les personnes âgées ? Je voyais sur les réseaux sociaux des musiciens qui allaient jouer dans les Ehpad. Je me suis dit, pourquoi pas moi ? J'ai pris un stock de cartes de visite et j'ai fait le tour des Ehpad du coin. Certains m’ont recalée d’entrée de jeu, d’autres ont pris ma carte du bout des doigts. Et puis, un jour, une personne m'a ouvert grand les bras, comme ça, je m'en souviens encore, et m'a proposé un café. Nathalie Poulain, à la résidence des Larris à Breuillet. Nathalie, je l'ai appelée "mon ange de bonté" parce que c'est la première à m'avoir donné ma chance.

A l’époque, j'avais un répertoire où il y avait de l'anglais, entre autres et beaucoup d’EHPAD n’en voulaient pas. Je ne comprenais pas que ça ne puisse pas leur plaire. Et effectivement, avec une moyenne d'âge de 85 ans, la génération qui m'écoute a plus de souvenirs en français. J’ai donc orienté mon répertoire plutôt sur des artistes comme Edith Piaf, Charles Trenet, Aznavour, Bécaud, Françoise Hardy, Sylvie Vartan, Serge Gainsbourg, etc. L'anglais, je le propose avec parcimonie. Aujourd’hui, je tourne sur une vingtaine d’EHPAD. Les animateurs se passent mes coordonnées entre eux et je gagne chaque jour de nouveaux contacts, c’est génial ! Pour moi c’est la meilleure des publicités.

J'ai également un duo guitare / voix avec Serge Gelli qui s'appelle Perfect Mood. Nous jouons principalement dans des restaurants, des bars, des mariages, pour des évènements municipaux ou privés, que ce soit des entreprises ou des particuliers.

Quand je l’ai connu, il tournait déjà en duo et bien d’autres formations dans les bars et les restaurants depuis une bonne trentaine d’années. Nous avions bien accroché amicalement, mais j’étais encore jeune dans le métier. J’ai dû lui faire une cour effrénée pendant des mois avant qu'il accepte de monter un duo avec moi ! (rires)

J'ai aussi un format trio, orienté jazz, qui s'appelle Smooth, avec Vincent Lanvier à la guitare et Pascal Blanchier à la contrebasse.

D'ailleurs, nous allons faire une très belle date, en quatuor cette fois-ci, avec le grand Thierry Le Gall à la batterie, pour La Nuit du Jazz au Théâtre de Longjumeau le 30 mai 2026. C'est l'Opéra de Massy et notamment Marjorie Piquette et Thierry Bellot qui m'ont repérée cette année et me proposent de belles opportunités depuis.

Et puis côté groupe, il y a Pawer, qui existe depuis plus de 10 ans maintenant. Avec les membres d'origine, Phil et Manu, le batteur et le bassiste qui se connaissent depuis très longtemps. JC notre guitariste est arrivé plus tard. J’ai intégré ce groupe il y a à peu près trois ans et je suis ravie parce que c'est une belle aventure humaine. Nous avons une belle complicité avec David qui est en lead chant + clavier et tous les membres du groupe. Deux chants lead, ce n'est pas si répandu. Il y a une belle énergie, la volonté de faire la fête et de proposer au public un répertoire varié, dansant.

Voilà tous mes formats.

As-tu une actualité, des concerts à venir où on pourrait te découvrir ?

Laureline Music : Bien sûr, oui. Elles sont toutes accessibles sur mon site internet.

À la fin d'un concert, j'ai entendu quelqu'un te demander : "Et sinon dans la vie, vous faites quoi comme métier ?"

Laureline Music : Eh oui, c'est l'éternel drame des artistes et le fait qu'on ne considère pas notre activité comme un vrai métier. Et pourtant, Dieu sait qu'il y a du travail derrière. Mais ça, les gens ne le voient pas. Ils ne se rendent pas compte de ce qu'est la vie d'artiste. Ce n'est pas uniquement deux ou trois heures de concert et le reste en temps libre ! Derrière tout ça, il y a du travail, des répétitions, de la recherche, il y a le fait d'apprendre des paroles, des chansons, étudier les live.

C'est aussi de la communication, beaucoup d'administratif et d’échanges avec France Travail Spectacle, du démarchage aussi, énormément de démarchage. Les dates qu'on obtient, je ne sais où, ici et là, ne tombent pas du ciel. On est obligé de démarcher, que ce soit par mail ou en prenant sa voiture. Je sais qu'à mes débuts, quand j'étais encore dans la finance, je couchais les enfants le soir et après je partais armée de mes cartes de visite pour faire le tour des restaurants et leur proposer mes services : "Bonjour, je suis chanteuse professionnelle. Je voudrais vous proposer de chanter pour vos clients".

Un artiste, on lui demande d'être plus qu'un artiste. On doit être commercial, comptable. On doit savoir gérer de l'administratif, pouvoir aider un employeur à saisir un Guso. Il y a plein de choses à savoir comme ça et qui nous prennent énormément de temps. C'est chronophage. La pratique de notre art, c'est une petite partie presque. Peut-être 25% du taf. Il y a aussi le matériel à réparer, à acheter, à entretenir, charger, décharger, sans compter les kilomètres qu'on fait. La route, c'est énorme. Moi, depuis que je suis artiste à 100%, je n'ai jamais autant conduit de ma vie !

Souhaites-tu ajouter un point que mes questions n’auraient pas soulevé ?

Laureline Music : Je sais pourquoi j'ai choisi d'exercer ce métier aujourd'hui. Parce que j'avais beaucoup à donner artistiquement. J'ai bien vu au fil des années que la flamme s'est rallumée et c'est devenu un besoin de chanter. Aujourd'hui, j'ai vraiment l'impression d'être à ma place. J'exerce le métier que j'ai toujours aimé. Mais quand j'étais plus jeune, à la vingtaine, j'avais besoin de stabilité. A l'époque, le métier d'artiste n'était pas synonyme de stabilité pour moi. Aujourd'hui, j'ai eu l'opportunité de me lancer en tant que pro. Ma famille m'a soutenue, mon employeur aussi. Cela donne envie d'y croire. Tout a poussé dans ce sens-là. Tout le monde voyait que ça marchait autour de moi, du coup ça m'a encouragée à poursuivre.

Le but de ma vie artistique, c’est de toucher un maximum de personnes. C'est de pouvoir provoquer de belles émotions, de rappeler des souvenirs, d'emporter les gens avec moi, de les embarquer dans mon univers musical, leur faire oublier leurs problèmes, le temps d’un concert. Même si je ne fais que de la cover aujourd'hui, je rends hommage aux artistes que je chante. J'espère le faire bien. Je vois qu'il se passe quelque chose quand je commence à chanter. Et encore plus face au public senior, qui est si particulier. C'est vraiment magique. J'adore chanter pour eux parce que c'est là que je me sens vraiment utile en tant qu'artiste. Encore plus en tout cas avec eux. Avec Pawer aussi, bien sûr, ou encore en duo ou trio, quand j'accroche le public, pour moi c'est merveilleux. C'est pour ça qu'on fait ce métier.

Pour pouvoir donner et recevoir en retour. C'est un très beau métier. Par contre, cela reste un métier dur, et qui n'est pas toujours valorisé. Les tarifs sont souvent tirés vers le bas, que ce soit par une non reconnaissance de notre travail ou par le fait que des amateurs proposent des prestations à très bas prix…

Et bien, chez Froggy's Delight, on le valorise. Merci de m’avoir accordé de ton temps pour cette interview Laureline.

Laureline Music : C'est gentil d'avoir pensé à moi et de vouloir me faire connaître. Merci à toi.