Depuis que j’ai découvert Les Tambours du Bronx, je suis fasciné. Oui, tu as bien lu. Leur musique exerce sur moi un état de "sidération". Je trouvais que ces gars réunis pour taper sur des bidons métalliques dégageait une force incroyable. C’est presque chamanique. Je les imagine en dignes représentants des forces telluriques avec leur musique puissante.

Le groupe revient avec un nouvel épisode, dans la suite du précédent opus Evilution. On retrouve d’ailleurs Gary Ronaldson pour l’artwork et aux rhinocéros de Evilution s’opposent les hyènes de The Wild Pack. Ce dernier est une suite des sessions d’enregistrement de Evilution.

On retrouve toujours cette rage brute, cette musique tribale typique du combo né dans la Nièvre et qui, au fil du temps, s'enrichit de multiples apports, fait venir Renato Di Folco (Dropdead Chaos) au chant, mais aussi Stef Buriez (Loudblast) ou Reuno (Lofofora). Le groupe de percu industrielles fait aussi appel à Franky Constanza (ex Dagoba) à la batterie ou Arco Trauma aux claviers. Parce qu’en 2018, le groupe d’une quinzaine de percussionnistes, propose une version plus metal de leur univers, que nous avons découvert avec WOMP.

The Wild Card, en 6 titres, propose des inédits et des versions alternatives. L’univers du groupe lui n’a pas changé mais a évolué, tu l’as bien compris.

En ce qui me concerne, la sidération a laissé la place à l’admiration et au plaisir sans cesse renouvelé de rentrer tête baissée dans un bain de percu en fusion avec maintenant des courants bouillants de metal.

Prochaine étape pour moi ? Aller me plonger dans leur live !