Le nouveau projet de Théo Girard est comme un fil tendu entre Montreuil et Brooklyn. Un projet qui trouve sa naissance à son retour d’un séjour aux États-Unis et qui trouve son aboutissement dans la rencontre entre le contrebassiste, le saxophoniste Nick Lyons, la pianiste Sophia Domancich et la batteuse Lesley Mok.
Un ensemble qui cultive une musique pleine de couleurs, de jeux de timbres, libre mais absolument compréhensible, dense, poétique, fluide inspirée par le jazz américain, où chacun apporte sa propre pierre à l’édifice. Une musique qui s’épanouit aussi bien dans les passages écrits que dans l’improvisation, dans les moments calmes et atmosphériques ("La chose", "La rivière coulera sans effort", "Improvisation") que dans les passages plus rapides ("On se lève, on se casse", "Plus qu’une influence").
La rivière coulera sans effort est fait de logiques multiples, d’une large gamme de dynamiques sonores, on y goûtera avec un plaisir certain, chaque son, chaque geste, chaque souffle chaque ligne mélodique et rythmique.
