"If I knew where my mind went tucked beneath your thighs
I’d go there more often."
En solo ou en groupe (avec son frangin Michael dans les Lemon Twigs), cela ne change pas grand-chose, ne vous attendez pas avec ce Till the morning à une révolution dans la musique de Brian D’Addario. On retrouve toujours cette qualité dans l’écriture, ce même goût pour la musique des années 60-70, ce soft rock (avec quelque chose peut-être plus proche du folk américain), ces harmonies, ces mélodies radieuses mais avec quelque chose, si on cherche une véritable différence de plus intimiste, de plus dépouillé.
Peut-être un cran en dessous des disques des Lemon Twigs, on sent qu’il manque quelque chose pour nous entraîner complètement, son frère peut-être bien que présent à la production et dans quelques chansons, présent également Stephen Kalinich, poète qui a notamment collaboré avec Brian & Dennis Wilson (la ramification avec d’Addario est aisée), qui a écrit les paroles de deux chansons. Et, malgré la qualité réelle des compositions, cette impression parfois d’entendre des chansons non retenues pour Everything Harmony, Songs for the general public ou A dream is all we know.
Un sympathique moment musical ("Till the morning", "Useless Tears", "Only to ease my mind", "The song of everyone"), maîtrisé d’un bout à l’autre, pas forcément d’un grand intérêt, n’empêche un sympathique moment musical.