Je ne chronique que très rarement des livres. Je laisse cet exercice à mes camarades chroniqueurs bien plus doués que moi.

Le hasard a mis sur ma route le premier roman de Guillaume Ledoux, connu aussi (et surtout) pour être le chanteur de Blankass. Il est aussi peintre, mais si certains le savent, je n’en fais pas partie.

Je ne vais pas te raconter d’histoire et te dire que je suis un fan absolu de Blankass. J'aime particulièrement un titre : "La couleur des blés" qui, pour une raison qui m’échappe, m’émeut à chaque écoute. J’aime aussi écouter les albums attention. Il n’y a pas de rapport entre les deux. Quoique ! Dans ce roman, ce qui marque le paysage dans lequel évolue notre héros, c’est le Colza.

Résumons ce roman, sans le dévoiler : nous faisons connaissance avec un jeune homme, dont nous ne connaissons pas le prénom, qui vit dans un petit coin rural de la France. Nous apprenons vite qu’il aime écrire, ne le dit pas forcément autour de lui, si ce n’est à un ami, qui lit avec avidité ses histoires. Histoires que nous découvrons au fil du roman d’ailleurs. Il rencontre une jeune fille, elle le pousse à écrire et… je n’en dirais pas plus. J’en ai déjà dit beaucoup trop.

C’est magnifiquement bien écrit, cela se lit d’une traite. On sourit, on s’émeut, avec parfois une petite larme au coin de l'œil et on arrive avec tristesse à la fin tellement ce roman nous happe.

Est-ce autobiographique ? Peut-être. Peut-être pas. Et après, est-ce important ? Non. Je ne le crois pas personnellement. En tout cas, je me suis retrouvé dans ce jeune homme qui aime écrire, j’étais comme lui plus jeune. La différence,n c’est que notre héros lui a franchi le pas et a été au bout de son rêve.

Guillaume Ledoux nous confirme complètement que sa plume déjà brillante pour écrire les textes de Blankass l’est aussi pour écrire des romans. Je redis ici mon admiration pour ce texte sublime. Oui, sublime. Je lui souhaite beaucoup de succès et je compte sur toi lecteur, pour en être l’acteur !