The Darkness c’est, depuis plus de vingt ans (Permission to Land, leur premier disque, est sorti en 2003), une somme (The somme) de clichés musicaux ou vestimentaires du glam rock, hard rock avec naturellement du sexe et beaucoup de drogues mais c’est surtout, souvent une machine à tubes ultra huilée axe Queen, AC/DC, Quiet Riot, Status Quo, Twisted Sister ("I Believe In A Thing Called Love" leur méga tube signature mais également "Barbarian", "Love Is Only A Feeling", "Every Inch Of You", "How Can I Lose Your Love").
Avec les Anglais ce sont, pour les amateurs du genre, les joies simples de riffs et de refrains taille XXL, de solos clinquants, de paroles salaces. Ce n’est jamais très fin, en même temps le groupe ne revendique jamais la moindre finesse, mais c’est du fun et de l’honnêteté.
The Darkness déroule tout du long de ce Dreams on toast en étant plus ou moins inspirés (on retiendra les percutants "Rock and Roll Party Cowboy", "I hate myself", "Mortal Dread", le très Queen "The Longest Kiss"). Le disque se termine avec la ballade "Week-end in Rome", vous l’aurez compris, rien à voir avec Daho.