Nicolas Jules, que j’aime particulièrement, vient de sortir un nouvel album. Je pourrais dire par surprise, mais ceux qui le suivent depuis longtemps le savaient. Il l’avait annoncé comme lui seul sait le faire.
Comble de joie, c’est pour l’anniversaire de ma fille. D’accord il ne le savait pas, mais moi oui !
Moi qui avais particulièrement apprécié "Le Tango Désargenté" sur l’album Tokoto de Bancal Chéri où il officie (mais c’est une autre histoire) pour sa partie de guitare, me voilà aux anges.
Oui ce nouvel album est un album de rock’n'roll, d’ailleurs le titre est explicite. La guitare de Nicolas y tient un rôle prépondérant et Nicolas en use et en abuse pour notre plus grand plaisir. Bien sûr, les amateurs de rock qui lorgnent vers le tintouin ne s’y retrouveront pas. Encore que… Je m'y retrouve bien moi.
Nicolas Jules qui a tout fait sur cet album, nous offre encore un joyaux de poésie, d’humour et de subtilité. Il joue avec les mots, nous charme et nous entraîne avec lui.
Toutefois, Nicolas Jules nous ment. En effet, sur le cliché de Thibaut Derien, photographe de talents, déjà l'auteur de la pochette de l’album précédent, et de celle de Boucan, mais je m’égare encore, il nous ment disais-je puisque c’est avec un jabiru d’Amérique qu’il pose et non un marabout. Mais par contre, c’est bel et bien du rock'n'roll qu’il joue.
Alors je retourne me délecter des aventures de "La femme coupée en deux", du "Colibri" ou encore des "Lézards brodés", j’en choisis 3, mais les 14 titres sont géniaux, rassure-toi !
Je t’invite à aller sur son Bandcamp pour lui acheter le CD, moins cher qu’un paquet de clopes et tellement bon pour la santé. Ou de le contacter directement. Tu ne trouveras l’album nulle part ailleurs. Et en plus, tu reçois un petit cadeau avec. Il est comme ça, Nicolas Jules : rock'n'roll !