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Hervé Le Corre  (Editions Rivages)  janvier 2024

Couverture superbe, titre incroyable, le nouveau Hervé Le Corre est une merveille, qu’on se le dise. Une fois encore, cet auteur français génial, pas reconnu à sa juste valeur selon moi, nous propose un ouvrage fabuleux qui se doit d’être lu. Après l’excellent Dans l’ombre du brasier qui était une grande fresque sur la Commune de Paris, il signe ici un bouleversant roman noir qui s’avère être une méditation sur le possible futur d’une humanité au bord du gouffre.

"Un soir, au milieu du 21ème siècle, tout s’éteint. On croit à une panne ou une coupure d’électricité comme il s’en produit souvent dans un monde finissant, en proie aux pénuries, aux crises, aux pandémies. Mais cette fois, le courant ne revient pas et le chaos s’installe.

Dans une grande ville de province, une jeune femme, Rebecca, et son compagnon Martin viennent malgré tout de donner naissance à un enfant, la petite Alice. Mais le jour où le réseau électrique s’effondre, le jeune père ne rentre pas chez lui. Pour sa compagne, l’angoisse va grandissant.

Trois générations plus tard, héritières des femmes qui de mère en file ont affronté le chaos, Nour et sa fille Clara cheminent en compagnie de Marceau et de son compagnon Léo. Ils tentent alors survivre à la faim, aux intempéries et à la violence, dans un pays dévasté où la sauvagerie le dispute à l’amour, envers et contre tout".

Uchronie ou dystopie, ou peut-être bien un peu des deux, l’ouvrage s’ouvre sur le réveil de Léo, un adolescent dont on ne sait pas grand-chose projeté en 2100 dans un monde loin de nous faire rêver, entre poussière et décrépitude. Ce 21ème siècle qui s’offre à nous est un véritable champ de ruines.

L’auteur nous fait suivre trois temporalités, autour de trois générations de personnages pour au final trois genres de roman dans une construction alambiquée faisant que ces temporalités se croisent, s’emmêlent et s’alternent dans le récit sans que le lecteur se perde. L’écriture, parfaitement fluide et écrite à plusieurs temps en fonction des différentes temporalités donne un véritable rythme à la lecture et à l’histoire racontée.

C’est un vrai roman noir que l’on a entre les mains avec des personnages qui souffrent, qui cherchent à survivre dans ce monde totalement fou, pour lesquels on a de l’empathie, comprenant même toutes leurs actions, souvent pourtant répréhensibles.

Avec cet ouvrage on retrouve évidemment tout ce qu’on aime chez Hervé Le Corre : son écriture puissante et noire au possible et sa qualité narrative pleine d’audace et d’originalité. On retrouve aussi la dimension sociale et politique, très présente dans ses précédents romans au travers des valeurs de solidarité et de fraternité que doivent forcément entreprendre les différents personnages du livre pour survivre.

Alors voilà, foncez les yeux fermés dans cet ouvrage incroyable, dans ce roman noir qui va vous tenir en haleine autour de ce récit d’une grande ambition parlant d’une humanité qui, au final, en a très peu. Poétique et terriblement dur à la fois, ce roman brillant vous fera passer par toutes les émotions possibles.

 

A lire sur Froggy's Delight :
La chronique de "Dans l'ombre du brasier" du même auteur

En savoir plus :
Le Facebook de Hervé Le Corre


Jean-Louis Zuccolini         
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# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

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les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
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"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
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"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
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"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
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"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
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