"Collés serrés, de gare en gare, un jour ordinaire
Départ fortuit, au hasard, des caténaires
Collés serrés, de gare en gare, villes recousues
Sous les arcades, sur les murs, nos empreintes ont disparu
Collés serrés, le souffle court, que serions-nous devenus ailleurs
La question revient toujours, toujours
La bonne rame ou le bon train
Les bonnes cartes entre les mains"

On définit souvent la musique de Dalva comme orageuse. Il y a effectivement chez lui quelque chose de l’ordre de la tension, et cette tension, on la retrouve ici toute en ondulations. Et puis c’est une histoire de sensations, de vibrations, de musicalité des mots, d’une pop magnétique et synthétique qui ondoie. Dalva aime souffler le froid et le chaud, et si parfois ses chansons manquent un peu de coffre, il se montre capable de les faire sonner, de leur donner de la profondeur voir un certain lyrisme. Il suffit de se laisser submerger...