Dès l’introduction, Fuzzy Grass place le décor : les quatre musiciens nous proposent un rock très axé sur les années 70 et pour être plus précis, revendiquent une guitare à la Hendrix, une batterie à la Led Zeppelin et une basse à la Kyuss. La voix colle parfaitement dans cette réunion.
Le groupe est né en 2015 et c’est en 2018 qu’il nous propose son premier album : 1971, que les musiciens partent défendre sur scène. C’est là où ils se galvanisent, réarrangent leur titre, les réinterprètent à la limite parfois de l'improvisation, disent-ils.
Ils partent deux semaines en tournée européenne et en 2019 commencent à travailler sur le deuxième album et ils iront pour cela au studio de la Trappe, à Toulouse, connu pour son équipement analogique vintage. Ils enregistrent The Revenge of the Blue Nut (oui, la revanche de la cacahuète bleue). C’est l’histoire, psychédélique, d’un homme cacahuète.
Les titres sont épiques, le rock psychédélique se marie avec le stoner pour raconter l’évasion dans un monde onirique de cet homme cacahuète qui vient de subir un revers amoureux. Cela pourrait faire sourire mais musicalement, si vous aimez les longues chevauchées rock, vous allez être servi avec cet album de 6 titres.
La pochette qui colle parfaitement aux codes du rock psyché avec ce qu’il faut d’humour et de dérision.
On peut être jeunes, talentueux, proposer un très bon album et ne pas trop se prendre au sérieux non plus.