Pas de surprise dans le nouveau disque du David Oistrakh Quartet : Quatuor n°4 de Beethoven, Quatuor n°3 de Shostakovitch, Quatuor n°12 "Quartettsatz" de Schubert, et le Caprice n°24 de Paganini dans un arrangement de Fedro Belugin mais du solide.
Du solide, techniquement ils sont généralement irréprochables, joué souvent pied au plancher chez Beethoven ou Schubert, donnant parfois l’impression d’une sur démonstration, de trop vouloir impressionner et passer un peu à côté de son sujet.
Le Quatuor n°3 de Shostakovitch divisera avec son parti pris rocailleux, rugueux, son engagement (il est joué en force), cette interprétation habitée peut-être à l’excès, ces tensions qui se veulent surement le reflet des luttes intérieurs du compositeur. On pensera parfois à la seconde intégrale par le quatuor Borodine. On appréciera ou pas.