Auteur, comédien et humoriste, Michaël Hirsch est un jeune chroniqueur à la plume mordante et au phrasé cocasse. Repéré par le Huffington Post qui décide de publier chaque semaine une de ses chroniques vidéo, sa voix monte et se fait entendre. Il est actuellement chroniqueur sur la matinale d’Europe 1, dans laquelle il propose un billet intitulé Lettre ou ne pas lettre.
Le principe : écrire une lettre à quelqu’un qu’on admire, qu’on déteste, qui est mort ou bien en vie, qui nous fait rire ou nous désespère. De prime abord amusant, Michaël Hirsch rend sa facétie à l’exercice en le truffant de jeux linguistiques que ne renieraient pas Desproges ou Devos.
Lazarone insolent, il écrit son admiration pour Renaud, le gavroche des anarchistes passés du romantique en cuir au pilier de comptoir brioché, Renaud et ses rengaines qui devraient rentrer au patrimoine de l’humanité.
Le ton oscille entre cynisme et frivolité, mais le propos est toujours tendre envers les personnalités éclectiques qui marquent notre culture : James Bond, Simone Veil, Thomas Pesquet ou Elise Lucet. Le verbe devient plus mordant quand il s’agit de Donald Trump ou de la Haine au lendemain des élections. Le bonheur, Dame Nature et le préservatif ont également l’attention de l’humoriste, pour la plus grande joie de nos labiales épanouies.
A lire comme on picore des cacahouètes à l’apéro : une de temps en temps ou de grosses poignées qu’on s’enfourne en glouton du rire.