Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Poisson-chien
Laurent Rivelaygues  ( Editions La Volte)  janvier 2007

Joli couverture. Titre curieux "Poisson-chien". Je connaissais le poisson-chat mais pas le poisson-chien. Esprit trop cartésien. Je suis allée compulser le dictionnaire. Le poisson-chien existe bel et bien. J'ai ouvert le livre : deux citations en exergue. Une de James Ensor peintre expressionniste obsédé par le thème du masque mortifère, l'autre de Jackson Pollock l'apôtre du dripping.

Puis un dessin et le premier chapitre qui porte le numéro 109. Curieux. Je tourne fébrilement les pages et je constate que la numérotation des chapitres est en ordre décroissant. Je me dis qu'il doit s'agir d'un roman à lire à la japonaise, comme un manga. Non, ce serait indiqué dans la 4ème de couverture. Rien. Je vais au bout du roman et le dernier chapitre porte numéro 0. Artifice formel. Je suis revenue vers une lecture classique. Pas convaincue. Les chapitres tournent, je pense à la citation de Pollock et je suis revenue à mon premier mouvement. J'ai donc lu le livre à l'envers. Puis à l'endroit. Et finalement on peut le commencer où on veut. Puisque si la linéarité narrative demeure, il ne suit aucune des conventions du genre.

Bref ce roman de Laurent Rivelaygues, à supposer que ce terme soit approprié, qui résulte du collage des narrations et des styles propres à chaque héros de la vie pas ordinaire, échappe à toute tentative de classification tant au fond qu'en la forme. Le mieux serait sans doute de le comparer à un kaléidoscope surréaliste qui, à chaque tour, vous fait zapper dans un nouveau monde fantasmagorique peuplé de zombies aux noms révélateurs, en forme de galéjades potaches qui mènent vers un jouissif jeu de piste comme le serial killer Mors Mortis, la galeriste nymphomane Avina Dineros, le grand pourvoyeur universel Gill Bates, l'employé de la morgue Billy Bones ou le docteur Frankstein.

Une sorte de ronde à la Schnitzler, qui se déroulerait sur le mode des comics, avec une galerie de personnages délirants, hype et psychotiques dont les péripéties à la fois gore et hilarantes, poétiques et trash sont déclinées d'une plume vive, alerte, délurée et jubilatoire complètement contemporaine.

Le "Poisson-chien" ne ressemble à aucun autre. Une bizarrerie qui se révèle un petit bijou. "Le beau est toujours bizarre".

 

"Le beau est toujours bizarre" Baudelaire


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco

Abonnez vous à la Newsletter pour recevoir, outre les mises à jour en avant première, des infos de première importance et peut être des choses dont vous n'avez même pas encore imaginé l'existence et l'impact sur votre vie... et nous non plus.

se désabonner, changer son mail ... c'est ici!


» Contacter un membre ou toute
   l'équipe (cliquez ici)


Afficher les chroniques d'un membre :

Liste des chroniques... Cécile B.B.
Liste des chroniques... Cyco Lys
Liste des chroniques... David
Liste des chroniques... Didier Richard
Liste des chroniques... Fred
Liste des chroniques... Jean-Louis Zuccolini
Liste des chroniques... Julien P.
Liste des chroniques... LaBat’
Liste des chroniques... Laurent Coudol
Liste des chroniques... Le Noise (Jérôme Gillet)
Liste des chroniques... Margotte
Liste des chroniques... MM
Liste des chroniques... Monsieur Var
Liste des chroniques... Nathalie Bachelerie
Liste des chroniques... Nicolas Arnstam
Liste des chroniques... Paola Simeone
Liste des chroniques... Philippe Person
Liste des chroniques... Rickeu
Liste des chroniques... Séb.T

 

Les articles de ce site sont la propriété de froggydelight.com et de leurs auteurs.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=