Cela fait maintenant dix ans, et trois disques : L’Étrangleuse en 2012 (Undergrouille / Les Disques de Plomb), Memories to come en 2015 (La Curieuse / Les Disques de Plomb / Red Wig / L’Autre Distribution) et Promenade / Parasol en 2017 (Les Disques de Plomb), que la harpiste Mélanie Virot et Maël Salètes (Orchestre tout puissant Marcel Duchamp, Sahra Halgan Trio) réunissent la harpe et la guitare électrique pour concevoir la musique de L’étrangleuse et son univers fort et foncièrement poétique.
Le mariage entre la harpe, la guitare, le chant et sa prosodie fonctionne à merveille avec une subtile utilisation des palettes sonores, des jeux de timbres, de sonorités, d’effets sur les cordes pincées, qui permettent à l’imaginaire de s’échapper. L’Étrangleuse joue une musique enchanteresse, lancinante et envoûtante presque irréelle aux espaces oniriques. Une musique qui, telle une araignée tisse doucement sa toile mélodique et harmonique. Elle s’inspire des musiques modales, des musiques impressionnistes, des musiques répétitives et des tourneries du jeli n'goni (luth malien). Un disque d’une grande sophistication, comme une respiration, un échappatoire à ce monde qui parfois nous étouffe...
Entre 2 tours de scrutin, il reste du temps pour découvrir notre sélection culturelle hebdomadaire. Cette semaine, c'est aussi le retour des sessions Froggy et ça fait plaisir !
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