Dès que j’ai vu la pochette, j’ai su que cet album n’avait rien à voir avec quoique ce soit que je connaisse. Et le premier titre "Mondo Cane" me l’a confirmé. Un début expérimental puis rock puis on ne sait pas.
Terestesa est un quartet franco-italien qui propose "une musique intime, voluptueuse qui plonge par moments dans les méandres sinueux de l'expérimental, pour resurgir peu après tachée de sonorités punk-rock" et on y retrouve des parties où l’improvisation semble s’épanouir.
Le titre d'ouverture "Mondo Cane", comme je l’ai dit plus haut est multiple, polymorphe tant les univers musicaux qui s'y percutent nous assiègent de sonorités et d’univers divers. Plus de 7 minutes d’un rock complètement fou qui nous remue dans tous les sens. Le titre suivant "Pezza" lui finit mais ne finit pas. C’est en effet une longue plage de silence qui nous entraîne jusqu'au troisième morceau : "Brace".
Bella Faccia, ce sont 6 titres et deux versions radio des deux premiers titres. C’est une pochette noir et blanc représentant une femme décapitée dont la tête semble lui parler (difficile à décrire) qui s’inspire de Maurice Sendak et qui nous plonge de suite dans l’univers de Terestesa.
Terestesa dit d’ailleurs de Bella Faccia qu’il raconte une folie intime et je ne suis pas loin de le croire tant parfois les morceaux semblent torturés. Ils nécessitent plusieurs écoutes tant ils foisonnent de subtilités.
C’est un très bel album, qui mérite que l’on soit curieux pour l’écouter en détail.
# 28 avril 2024 : Une sélection hebdomadaire fraiche comme le printemps
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